Notre proposition de virée dans l’espace d’hier vous a plu ?

Si votre dos vous a chatouillé en ce tout début de mois, c’est parce nous étions le 1er avril et qu’une âme farceuse vous a sûrement collé un petit bout de papier en forme de poisson dans le dos comme le veut la tradition.

Mais d’où vient cette coutume ?

De nombreux articles traitent de ce sujet et tous sont unanimes : l’origine du poisson d’avril reste un dossier non élucidé et une affaire non classée. Peut-être devrions-nous faire appel à Mulder et Scully ? Quoiqu’il en soit nous avons besoin d’emprunter la machine à explorer le temps de H.G. Wells.

Car d’après les recherches réalisées, plusieurs théories en ressortent :

  • Une modification du calendrier par le roi Charles IX qui en 1564 a décidé de faire commencer l’année le 1er janvier au lieu du 1er avril. Certaines personnes ignorantes du changement ont continué à se souhaiter la bonne année le 1er avril. C’est pour se moquer d’eux que les farceurs ont décidé de leur offrir des faux cadeaux et faire des blagues. Il est dit aussi que c’est par signe de protestation qu’une partie de la population a continué à échanger leurs présents mais en les transformant en blagues.
  • Une explication religieuse qui place le 1er avril durant la période du Carême chrétien précédant Pâques. A cette occasion, il était interdit de manger de la viande. La consommation du poisson était toutefois autorisée, ce qui était perçu par les pratiquants comme une pause ludique.
  • La période d’interdiction de pêche, les farces du carnaval, la sortie du signe zodiacal des poissons… De nombreuses hypothèses tournent autour de ce fameux animal aquatique.

Les dérivés modernes du poisson d’avril

Malheureusement cette coutume enfantine ne s’arrête pas à la seule date du 1er avril.

Des canulars plus sérieux sévissent au quotidien de par le développement des réseaux sociaux.

Plus communément appelés « hoax » ou « hoaxes » au pluriel, ces canulars informatiques sont de fausses informations qui sont propagées sur la toile et dont l’objectif est de faire réagir le destinataire, soit en lui faisant croire qu’il est l’heureux gagnant d’un jeux concours ou qu’il peut gagner une forte somme d’argent sans avoir à travailler, ou bien en essayant de réveiller son indignation et le faire réagir suite à une publication à caractère scandaleux.

Bien que les intentions de l’expéditeur ne soient pas mauvaises dans la plupart des cas, il peut être toutefois néfaste pour votre ordinateur et votre portefeuille, ces techniques utilisant inutilement de la bande passante.

Un cousin très rapproché des haoxes, les « Fake news » (fausses informations) ont elle un dessein plus malveillant. Certaines de ces rumeurs peuvent être qualifiées de tromperie intentionnelle dans le but de duper ou de nuire à quelqu’un. Les fake news sont même devenues une arme redoutable dans les campagnes présidentielles à travers le monde.

Mais ne blâmons pas les réseaux sociaux pour autant. Jadis, alors que les ordinateurs n’existaient pas, on ne parlait pas de Fake News mais de COMMERAGE ou de RUMEUR. Question de vocabulaire ! C’est juste que la méthode évolue avec son temps…

Ce qui est rassurant, c’est qu’en 2019, malgré l’évolution grandissante de l’informatique dans nos foyers, nous utilisons encore du papier et nos bons vieux stylos feutres (peut-être empruntés dans la trousse de nos enfants ?) pour confectionner nos poissons d’avril !

Sources : Wikipédia – lefigaro.fr – ouest-france.fr